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mercredi 25 septembre 2019

Critique 8 : Make a Beautiful Sound


Make a Beautiful Sound

C’est un Hentai qui a été publié au Japon en 2018 aux éditions du Wani Magazine. En France, il a été publié le 28/07/19 par Hot Manga. L’auteur est dibi. Il y a 196 pages. Pas de pages en couleur mais c’est toujours non censuré.

Voici le résumé :
« Se remettre d'une rupture, servir de sujet d'étude à un auteur de récits pornographiques, être totalement soumis aux exigences de son infirmière, rechercher un familier dévoué, découvrir la véritable identité d'un mangaka pornographique, servir d'apprenti à une jeune geisha en quête d'expérience, devenir l'esclave sexuel d'une nouvelle race, apprendre le plaisir à des robots, découvrir un mystérieux club sado masochiste, voilà la variété de thématiques développées par dibi qui, cerise sur le gateau, propose en fin de tome une nouvelle exclusive !
Parfois ancré dans la réalité, parfois fantaisiste, dibi propose une succession de récits dans lesquels de jolies femmes envoutantes exercent leurs désirs de domination pour le plus grand plaisir de leurs partenaires. »

Bon, comme l’indique le résumé, il s’agit d’un recueil de 10 histoires où les mecs vont être gentiment soumis. Je ne lis pas de Yaoi, mais j’imagine que ceux et celles qui aiment les Yaoi vont adorer ce recueil. Après, c’est peut-être un préjugé de ma part et je m’en excuse si c’est le cas. Mais bon, il en faut pour tous les goûts. En ce qui me concerne, ce n’est pas mon délire. J’aurai cependant peut-être une bonne nouvelle dans la conclusion. 😃
 
Rupture :
C’est l’histoire d’un jeune homme qui vient de rompre avec sa copine car elle l’a trompé. Une femme un peu plus âgée que lui va alors venir à sa rencontre. Il va se confier à elle. Et elle va le réconforter. Je vous laisse imaginer comment. xD La chute de l’histoire est assez drôle. Dans la relation sexuelle, elle va lui stimuler le pénis et la prostate… Oui, la prostate avec son doigt, pas avec autre chose. Et puis elle va avoir une relation sexuelle normale avec lui. On voit bien le mec « gémir » de plaisir et la domination de la femme est bien faite. Dans la relation, ça va être très fusionnel. Les dessins sont très originaux et on reconnait bien le style de dessin du mangaka avec les dessins très fins avec les pieds et les mains très allongés. C’est assez plaisant à voir. Et le fait qu’on entende que les pensées de la femme est bien fait.
Planche pris sur le Twitter de Hot Manga montrant le rapport fusionnel en le jeune homme et la femme.
 Sadism Masochism Interview :
C’est un jeune homme qui va aller récupérer des documents ou plutôt un scénario avec sa patronne chez une certaine Mme Tsurumi pour le compte d’une maison d’édition (qui comme par hasard s’appelle Wani comme le Wanimagazine 😄). Mme Tsurumi écrit des romans et elle va vouloir mieux comprendre « comment fonctionne un homme » pour éprouver du plaisir à ne pas pouvoir jouir. Le dialogue suivant va donc donner une petite idée de la suite du récit : « Tu veux bien me montrer ? La façon dont… Un homme supplie une femme ? Ce qui le pousse… A ramper à ses pieds ? » La patronne du jeune homme va aussi s’en mêler et on va avoir un joli ménage à trois assez hard pour ceux et celles qui aiment ça. Encore une fois, le jeune homme va gémir de plaisir (il aura même un cœur dans ses yeux pour symboliser son extase). Ce qui fait l’originalité de ce récit, c’est sa narration. En effet, dans un premier temps, avant que les scènes de cul ne commencent, Mme Tsurumi va demander au jeune homme de lire un extrait érotique. Et nous lecteurs et lectrices, on va pouvoir lire comme pour un roman, ce passage à la place du jeune homme. Et dans un second temps, le narrateur est externe dans les scènes de sexe et la narration serait semblable aux descriptions que l’on pourrait avoir dans un roman érotique et je trouve ça bien objectivement. Je suis resté au conditionnel car je n’ai jamais lu de romans érotiques mais j’imagine que ça serait décrit comme ça.

Sexual Addiction :
L’histoire est assez simple. C’est un élève qui va voir l’infirmière de l’établissement scolaire car celui-ci est en manque. En effet, il n’arrive plus à jouir et n’arrête pas de penser à notre chère infirmière. Il va donc être le « joujou » de notre jolie infirmière. Les dessins sont toujours aussi beaux. L’infirmière a le contrôle total sur le jeune homme car il ne pourra jouir que lorsque l’infirmière va lui autoriser. Une fois de plus, le personnage masculin va être en extase. Il va même en pleurer. Pour le stimuler, l’infirmière va uniquement utiliser ses doigts et… Je n’en dis pas plus. A savoir que la fin se finit sur une note assez « drôle » où l’homme est comparé à un animal (ce qui est plutôt logique car au tout début, on peut dire qu’il est en rut).

Contract with the Witch :
En parlant d’animal au sens figuré, là on en a au sens propre. Oui, pour ceux et celles qui connaissent, on a du Furry (animaux possédant des caractéristiques humaines : usage de la parole, port d’habits, utilisation d’un style de vie humain, etc. Il s’agit par exemple d’hommes et de femmes chat ou lapin). Dans le cas présent, on a un homme loup. C’est l’histoire d’une sorcière qui va faire ses courses et la vendeuse lui fait remarquer que pour ce genre de corvées, il serait peut-être préférable pour une sorcière d’avoir un familier. Sur le chemin du retour, elle trouva un homme (ou plutôt garçon vu la carrure) loup évanoui en pleine forêt. Elle va le ramener chez lui pour le soigner. Que va-t-il se passer ensuite ? Pourquoi s’est-il évanoui ? La sorcière va-t-elle en profiter pour le prendre comme familier ? Et si oui, comment va-t-elle s’y prendre ? 😏 Concernant les dessins, ils sont toujours aussi originaux. Cependant, au fur et à mesure des chapitres, les femmes se ressemblent de trop. Idem pour le jeune homme. Jusqu’ici, c’est le premier récit que j’ai apprécié. En effet, le Furry n’existe pas et c’est peut-être ce qui me plait. De plus, vis-à-vis des pratiques envers le mec, là c’est un peu moins violent et les relations sont plus sensuelles si j’ose dire. Les expressions faciales sont vraiment bien faites. Sur l’ensemble du Hentai, il y a un peu le fétichisme des pieds et je trouve ça agréable. 😊 La fin peut être assez drôle.

Sur cette planche, on voit bien un Furry, le fetish des pieds et le dialogue de soumis du jeune homme-loup.
Montre-moi :
C’est l’histoire d’un jeune homme qui lit un manga porno dans un manga club et il s’avère que la femme qui est à côté de lui est la mangaka qui a écrit ce manga. Ils vont donc « recréer » la scène préférée du jeune homme. Les dessins sont toujours aussi bien fait, la chute est assez drôle. Il est encore question de l’homme maso qui aime bien se faire dominer. Ce récit m’a fait penser au chapitre « Sadism Masochism Interview » car lorsque la femme parle, elle fait de la narration, la même narration que celui de la scène préférée du jeune homme. Je trouve ça assez original mais ce genre de récit n’est pas trop mon kiff.

Première fois :
C’est un récit qui se déroule dans le passé avec les kimono traditionnels et tout. C’est donc un jeune homme qui va être vendu à une sorte de maison close. Pour faire court, le jeune va devenir un prostitué mais avant cela il va devoir passer à travers un entrainement un peu spécial… 😇 Le masochisme de l’homme est beaucoup moins présent que dans les récits précédents  et du coup, j’ai bien aimé cette histoire. Les dessins sont toujours aussi géniaux.

J'ai choisi cette planche je l'ai trouvé très belle, puis il y a un peu d'humour et enfin car on voit un peu la patronne dans le kimono.
Shopping ! Young Slave ! :
Le récit précédent parlait de prostitution forcée, eh bien là on va continuer un peu dans le même thème avec l’esclavage. Le récit précédent se déroulait dans le passé alors que celui-ci va se dérouler dans le futur en 3020. Et ce qui est encore mieux, c’est qu’il y a du Furry sauf que par rapport au chapitre « Contract with the Witch », là, l’homme reste humain et ce sont les femmes qui sont mi-hommes mi- animaux (Mix). Dans ce futur, les Mix sont plus fortes et plus fertiles que les humains. Par conséquent, les humains ne sont donc plus que des esclaves ou des animaux de compagnie. Et ce récit suit l’histoire d’une officier de la garde qui se rend dans un magasin d’humain car elle est en manque de serviteurs. Va-t-elle trouver son bonheur ? 😉 Si je peux dire quelque chose, c’est qu’il va y avoir deux scènes. Et j’ai bien aimé ce récit à la fois par sa mixité de thèmes, ses dessins et son originalité vis-à-vis des autres récits.

Cette planche fait l'intermédiaire entre les deux scènes. Le jeune esclave s'est fait allumer par la vendeuse et la cliente au-dessus avec l'uniforme qui est l'officier ne va pas tarder à s'abandonner à ses désirs. 😄
Interracial Sex :
Alors non, dans ce récit il ne s’agit pas de blacks mais d’androïdes. 😊 L’histoire se déroule également dans le futur en 2223. Les humains sont en guerre contre leur création, les machines (le speech fait un peut penser à celui de Terminator). Sur le point de gagner, les machines vont envoyer une sexy « unité de reconnaissance sexuelle » pour comprendre comment les humains de reproduisent en masse. Et cette unité va tomber sur un bon p’tit soldat… Je vous laisse deviner la suite. 😉 J’ai également bien aimé ce récit pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le speech est original et me plait bien. Ensuite, l’unité est très sexy et change un peu des autres femmes du Hentai car l’armure de cette unité me fait penser à celle de Samus dans Métroïd. En parlant de l’armure, le mangaka a innové avec celle-ci car lorsque la femme ou l’unité éprouve du plaisir, des morceaux de son armure se détachent. Le lien de « domination » entre les deux personnages est assez équilibré donc ça ne me dérange pas.

Sur cette planche, l'unité a une position très sexy et le visage du jeune soldat est un visage que l'on voit dans tous les récits un peu en mode ahegao. De plus, on voit bien l'armure de l'unité.
Sadistic and Sexual Feeling :
Cet avant dernier récit porte bien son nom de « Sadistic ». Le jeune homme est complétement dominé et prisonnier de ses désirs sexuels. C’est donc l’histoire d’un jeune homme qui va être un peu trop curieux concernant un bar dont une de ses camarades de classe a refusé de lui en dire plus. Il va donc se rendre à ce fameux bar… Que va-t-il découvrir ? Mais surtout, que va-t-il lui arriver ? Ce récit-là est trop sado-maso pour moi et à une scène bien précise, j’ai un peu mal pour le mec. xD. Sinon les dessins sont toujours autant superbes. 

Cicatrices Estivales :
C’est donc (enfin / déjà ?) le dernier récit de ce recueil. Et on peut dire que l’auteur a encore innové en se démarquant des autres recueils qui ont été publiés en France puisque qu’il s’agit là d’une nouvelle. Oui, une nouvelle. Il n’y a donc que du texte et une belle illustration à la fin. Je ne vais rien dire sur ce récit mais sachez que l’on termine en beauté avec du Furry. Et du coup j’ai bien aimé ce récit même si c’est de la lecture. 😅
Conclusion :
« Make a Beautiful Sound ». Un titre n’aura jamais aussi bien illustré le recueil auquel il est attaché. En effet, cela veut dire « Fais un magnifique son ». Et on peut dire que dans chacune des histoires, le jeune homme a le visage en extase (un peu comme un ahegao mais pour mec) et qu’à plusieurs reprises il pleure et gémit bizarrement pour que la femme le laisse jouir. Si vous aimez ça, ce Hentai est fait pour vous. Cependant, si vous détestez ce type de Hentai, ne l’achetez pas pour ne pas être dégouté. Après vous pouvez être comme moi et vous dire que pour 9€95, un peu de CULture, ne peut pas faire de mal. Heureusement, il y a des récits sados masos moins « violents » que les autres pour contrebalancer et créer une forme d’équilibre dans ce Hentai si on veut être objectif. De plus, les récits s’enchainent très bien et chacun se différencie des autres. On a du passé, du futur, du Furry, de la prostitution, de l’esclavage, des machines… Les thèmes sont quand même assez diversifiés et c’est assez rare de voir du Furry en France. Personnellement, ça ne me dérange pas du tout mais je suis très étonné que l’éditeur l’ait publié alors que sur Twitter ils m’ont dit qu’ils ne voulaient pas trop publier de contenus zoophiles… Du coup sur les 10 récits, j’ai bien aimé pile la moitié. Enfin bref, je vous avais promis une bonne nouvelle en conclusion donc là voilà. Hot Manga a échangé en anglais avec dibi sur Twitter et on peut apprendre que l’éditeur a envoyé une demande d’offre à un éditeur japonais pour publier une autre œuvre de dibi en France. Et Hot Manga attendait la réponse. Pour ceux qui ont aimé ce Hentai, cela ne peut être qu’une bonne nouvelle. 😄 Pour mes prochaines critiques, en reprenant le même ordre de lecture de mes derniers achats de Hot Manga, je ferai « A toi pour l’éternité », « Chasteté inversée » et « Milky Time ». Puis je terminerai avec « Elven Bride ». Je ferai une micro critique car comme l’édition Deluxe est cartonnée, je ne veux pas l’abimer avec les scans. Ça sera l’équivalent des conclusions habituelles.

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