Membres

mardi 29 octobre 2019

Critique 10 : Chasteté inversée : Les femmes ont le contrôle


Chasteté inversée : Les femmes ont le contrôle

C’est un Hentaï qui a été publié au Japon en 2016 par les éditions Kaiohsha. Et il est sorti en France le 21/05/19 (mais techniquement, il a plus été disponible mi-juillet après la Japan Expo à cause d’un problème d’impression qui a été réglé). Le mangaka est Amahara. Il fait 196 pages plus 4 pages en papier glacé dont 2 en couleur. Et c’est bien entendu toujours non censuré.

Voici le résumé :

« Et si les femmes adoptaient un comportement typiquement masculin en matière de sexe ?

Quel est cet étrange monde parallèle où les obsédées qui ne pensent qu'au sexe sont les femmes et où les hommes sont réduits à de simples objets à louer pour satisfaire la gent féminine ?

Se masturber, acheter du porno, voler des sous-vêtements, voilà des comportements typiquement féminins dans le monde dans lequel notre héros a débarqué ! Mais ne serait-ce pas finalement une situation rêvée pour lui qui décide de se prostituer pour pas cher et ainsi baiser plein de filles en manque ?!
Découvrez un monde dans lequel les valeurs de sexe et de genre sont inversées !
L'auteur s'amuse à inverser les valeurs et propose un manga pornographique drôle et décalé ! Il poursuit sa fantaisie en imaginant ce que donnerait le sexe avec des créatures fantastiques et termine avec l'irrévérencieux « Le cul de la bonne soeur ».

Qui a dit qu'humour et sexe ne faisaient pas ménage ? »

Dans la première partie de ce Hentaï, on aura donc une histoire complète et dans la seconde partie, on aura de petites histoires. Alors, avant de commencer, je tiens à préciser que les dessins ne sont pas très beaux mais que les thèmes abordés et l’humour compensent largement. Ce n’est pas un Hentaï pour du « Fap Material » mais plus pour bien se marrer et prendre un peu de recul sur le comportement un peu lourd des mecs. C’est le premier Isekaï Hentaï que je lis. 

Chasteté inversée (1) :
La toute première page est juste excellente. On voit notre héros principal en pleine page assis devant la télé à écouter et regarder les différents faits divers. Je ne vais pas tout citer mais on a par exemple une vague d’attouchements sexuels dans le métro sur les hommes, une prof qui espionne le vestiaire des garçons, une femme au foyer arrêtée pour tentative de viol… On apprend donc dans ce chapitre que le jeune homme a été envoyé dans un monde parallèle mais il ne sait pas comment. Les filles sont accros au porno. Elles lisent des magazines pornos (ça m’a d’ailleurs fait penser au célèbre magazine Playboy mais bon, aujourd’hui les jeunes vont plus sur leur téléphone portable comme l’a montré le documentaire de France 2 intitulé : « Pornographie : un jeu d’enfant » disponible jusqu’au 08/11/19 ici : https://www.france.tv/documentaires/societe/1074755-pornographie-un-jeu-d-enfant.html). Les femmes consomment donc en masse du porno dans ce monde parallèle. La première héroïne, Kawashima, que l’on voit sur la première de couverture, va avoir une relation sexuelle avec le héros pour 3 000 yens soit environ 25 € (c’est tout bénéf pour lui, il est payé pour coucher, il dit d’ailleurs lui-même qu’il a décidé de devenir une pute et ainsi de profiter de la situation). Kawashima va donc prendre le plus grand plaisir à perdre sa virginité. On peut voir l’utilisation de plusieurs capotes et ça c’est vraiment bien pour rappeler aux lecteurs et lectrices de bien se protéger. J’aime beaucoup l’expression du visage des filles quand elles sont excitées à l’idée d’avoir une relation sexuelle et de perdre leur virginité. Et ce n’est pas fini puisque l’amie de Kawashima, Kanzaki que l’on peut voir en quatrième de couverture, va surprendre Kawashima et le héros en train d’avoir une relation sexuelle. Elle va donc demander au héros s’il baise vraiment avec n’importe qui pour 3 000 yens. Ils vont donc le faire ensemble mais je ne vais rien dire sur cette partie si ce n’est que ça va faire penser à un problème que les hommes peuvent avoir mais pas les femmes et à ce que la femme peut être amené à faire pour faire croire que le mec a assuré et là le héros va se trouver dans cette situation-là à son insu et c’est vraiment bien foutu et pensé. D’ailleurs, il y a eu une étude récemment sur l’impuissance de mecs si ça vous intéresse : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/29209-De-plus-problemes-d-erection-Francais
On a ici l'amie de Kawashima qui demande à avoir une relation sexuelle avec le héros. On a ici un exemple des dialogues et de la réaction des filles qui sont excitées à l'idée de le faire (avec les tremblements, la sueur...).

Chasteté inversée (2) :
Dans ce chapitre, on a deux scènes bien fun. Dans la première, le héros va faire exprès un jogging dans une zone géographique où il n’y a que des lycées de filles. Et tout comme dans son monde natal, il va y avoir, non pas des délinquants, mais des délinquantes ! J’imagine que vous imaginez bien la suite. Il va donc rencontrer deux délinquantes. Leur réaction sera toujours aussi drôle que dans le chapitre précédent. Et à un moment, une comparaison avec le monde natal du mec a été faite et j’ai trouvé ça tellement bien pensé et logique ! Je ne vais pas vous le dire pour vous teaser, mais l’auteur est à fond dans son délire ! Et je pense que si on avait été la deuxième fille, on aurait exactement réagit de la même façon ! Et pour la seconde partie, comme Kawashima a 10 000 yens soit environ 83 €, elle va vouloir avoir une relation sexuelle avec le héros à partir du vendredi soir dans l’optique de le faire tout le week-end. Et c’est ce qui va se passer. Il y a plein de moments que j’ai adorés dans cette partie. Je ne vais pas forcément tous les dire, mais on a par exemple l’équivalent de la branlette espagnole pour fille sur un mec. Oui, vous allez vous dire, « Bah, comment c’est possible ? Les filles n’ont pas de pénis et les mecs n’ont pas de grosses poitrines ». Je vous laisse découvrir ça. Les scènes de sexe oral sont également assez fun et c’est super bien fait d’entendre les pensées du personnage. En réalité, je ne sais pas si c’est vrai, mais dans le manga, une fille n’a pas vraiment de limite en quantité pour jouir tandis qu’un mec… Là comme dans la réalité, on est assez limité (encore plus quand on a un seul testicule). Et le héros va se retrouver confronter à cela. Kawashima est tellement obsédée qu’elle veut le faire le plus de fois possible. Le héros va donc lui expliquer cela et comment il a plus ou moins remédié à ce petit problème technique. Et là, le mangaka a encore été logique dans son histoire car Kawashima avait un préjugé sur les mecs et elle va apprendre tout le contraire. C’est quand même bien pensé. Et à la fin, on a encore quelques dessins parodiques qui sont bien fun.
Ce n'est pas la meilleure planche de ce chapitre mais c'est juste pour donner une idée des scènes de sexe et montrer à quel point Kawashima est obsédée.

Chasteté inversée : Sources chaudes et bains mixtes :
Comme vous l’aurez compris, le dernier chapitre de ce récit se déroulera dans les sources chaudes avec bains mixtes mais aussi dans la chambre d’une auberge. On gardera le même héros mais avec deux filles différentes. L’une a une forte poitrine et l’autre a une poitrine dans la « moyenne » (pour ne pas dire une planche à pain). On retrouve donc les deux filles dans un bain mixte pour mater. Cela m’a fait penser à certaines scènes dans les animés où les mecs essaient de mater le bain des filles. En général ce sont des scènes très drôles (la dernière scène que j’ai vu comme ça est dans le premier épisode de la saison 2 de We Never Learn en exclusivité sur Wakanim). On voit qu’elles sont déterminées à vouloir mater un beau mec mais dès le début, elles vont tomber sur deux vieux. Une fois les deux vieux partis (au bout de 2h00 quand même), le héros va faire son entrée. Je ne vais pas dire comment, mais le héros va s’amuser à jouer psychologiquement avec les deux filles pour les exciter le plus possible et le clin d’œil à une scène célèbre de Basilic Instinct 2 est juste génial ! Les dialogues sont également excellents. Je mettrai un exemple en extrait ci-dessous. Par exemple, le héros pense la chose suivante quand il rejoue la scène de Basilic Instinct 2 : « Maintenant, je comprends ce que ressentait cette traînée. C’est tellement amusant d’être la salope. ». Puis dans la deuxième et dernière partie de ce chapitre, la scène va se dérouler dans la chambre des filles. Comme vous vous en doutez, ils vont avoir des relations sexuelles mais toujours avec la capote. Il va y avoir pas mal de moments fun dont je préfère vous garder la surprise. L’un de mes moments préféré, est quand même la réaction de la fille à petite poitrine quand elle est traitée de « petite pucelle ». Par la suite, le héros rentra chez lui. A la fin, il y a une bonne petite chute humoristique et un dessin dans le style satirique comme dans les chapitres précédents pour une sorte d’épilogue en une page.

J'ai adoré cette planche. C'est le début de la deuxième scène où les filles invitent le mecs dans leur chambre pour jouer à un jeu de société et comme ça le saoule, il va proposer directement d'avoir une relation sexuelle. Et là le dialogue comme les réactions sont excellents.
Fantasmes de viols :
A la vue du titre, on pourrait se dire que ce récit ne sera pas drôle. Faux. C’est le contraire. Voici le speech. C’est une jeune fille qui va acheter un magazine porno dans une librairie de la ville voisine. Aimant les mangas romantiques, elle voulait découvrir des histoires « pour adulte ». En prenant une couverture mignonne, elle découvre alors que l’intérieur est rempli de viols et va alors se mettre à fantasmer sur son propre viol. Au fil du récit, elle va donc se masturber sur son propre viol en y mettant tout son cœur, et peut-être un peu trop… 😂 Ce qui est drôle, c’est la façon dont elle essaie de reproduire les scènes de viol. C’est limite un peu risible. 😂 Les dialogue ne prennent pas de gants et ça c’est top. 😉 La fin va avoir le droit à une chute très drôle (en tout cas pour moi). Et on a bien-sûr le droit aux petits dessins drôles après le récit.
Voici comment elle essaie de reproduire le viol, mais elle a encore d'autres idées pour se rapprocher de la réalité !

Les quartiers glissants des filles-monstres :
Alors, dans ce récit, c’est l’histoire d’un elfe qui va s’aventurer dans des quartiers chauds (ou en équivalents, les red light districts ou les slums) des humains. Et dans ces quartiers chauds, comme l’indique le titre, il pourra avoir des relations sexuelles avec des filles-monstres. Le récit va donc se diviser en deux parties. La première avec une fille slime et la deuxième avec une fille zombie. Je dois dire que les relations sexuelles avec la slime et la fille zombie sont bien pensées. Pour la slime, elle pourra modifier son corps pour répondre aux attentes des clients et pour la fille zombie, elle ne réagira à presque rien. L’humour est un peu présent, mais moins que les chapitres précédents je trouve. Ça plaisante un peu avec la déforestation et beaucoup avec le lolicon (pédopornographie en Hentaï) au moment de la fille zombie qui ressemble beaucoup à une gamine et qui a du succès. D’ailleurs, sa collègue de travail zombie pleinement consciente est jalouse de son succès et c’est assez drôle. Là encore, on a de petits dessins après le récit.
Exemple de modification du corps de la slime.

L’étudiante qui jouit tout le temps :
Le scénario de ce récit est simple, trop simple. Pour faire court, un groupe d’étudiant va enlever une étudiante. Ils ne vont pas la violer mais ils vont la faire jouir indéfiniment. A la fin, ils vont lui dire pourquoi elle a été choisie. Et hormis la chute qui est assez fun, il n’y a rien d’autre de drôle dans ce récit. C’est le seul récit que je n’ai pas trop aimé.

Le cul de la bonne sœur qui sort du mur :
On termine avec un bon petit récit pas très catholique. 😆 Le titre veut tout dire et me fait penser aux jeux vidéo RPG de Hentaï. Mais comme c’est le dernier récit, je ne vais rien dire sur l’histoire car oui, par rapport eu récit précédent, il y a un bon petit scénario et finalement cycle inéluctable que l’on comprend à la fin avec la bonne sœur. Il y a un peu d’humour mais pas des masses. C’est bien aimé « l’option eau bénite ». 😄. Et comme au récit précédent, on a un petit dessin après le récit.

Pour illustrer le titre de ce dernier chapitre. 😄

Conclusion :
On a donc un Hentaï à prendre avec légèreté, à prendre avec humour. Et tous les récits ont plus ou moins cet humour. Surtout la partie Chasteté inversée qui en plus de faire rire, peut également être prise au sérieux. Quand je veux dire au sérieux, c’est qu’on adopte le point de vue d’une femme, on se met à sa place grâce à une excellente idée d’isekaï (qui est très populaire d’ailleurs en ce moment dans les animés). Malheureusement, dans la réalité c’est bien plus violent que ça comme peut en témoigner ce reportage où un homme se fait passer pour une femme toute une journée pour savoir ce qu’elle peut vivre au quotidien dans la rue et là c’est beaucoup moins drôle : http://www.leparisien.fr/societe/harcelement-de-rue-ni-putes-ni-soumises-met-un-homme-dans-la-peau-d-une-femme-26-10-2019-8180847.php (je profite d’œuvres comme Chasteté inversée ou d’autres dans précédentes critiques pour « sensibiliser » à certains sujets car ce genre de sujets est tabou ou banalisé mais c’est tellement important pour le savoir vivre et être ou notre vie perso). Et pour en revenir au manga, comme dit précédemment, il n’y a qu’une seule œuvre que je n’ai pas aimé car ça manqué un peu de contenu. Sinon, dans les récits de « Chasteté inversée », le mangaka est resté très logique et cohérent dans l’univers qu’il a mis en place.

mercredi 23 octobre 2019

Critique 9 : A toi pour l'éternité


A toi pour l’éternité

C’est un Hentaï des éditions du Wanimagazine. Il a été publié au Japon en mai 2018. En France, il a été publié par Hot Manga en juillet 2019. Le mangaka est Hinasaki Yo. Le manga fait 200 pages dont 20 en couleur. Il est non censuré.

Voici le résumé de l’éditeur :
« Chigusa... C'est le prénom de celle qu'il aime. Yûto Morita est étudiant lorsqu'il fait la connaissance de cette étrange famille... Un doux songe ? Un souvenir ? Ce qui est sûr c'est qu'il ne peut l'oublier, elle qui, pour le protéger, lui a fait cadeau de l'éternité. Trois années s'écoulent sans qu'ils ne se revoient si ce n'est dans leurs rêves. Pourtant leurs retrouvailles sont proches. Mais pourra-t-il renoncer à ses études et à sa vie parmi les humains pour vivre isolée avec sa bien-aimée ?
Délinquante bronzée, propriétaire mariée, servante, athlète, lapine, reine, garçon manqué... De l'étudiante adorable en passant par la fantasy, ce recueil d'histoires vous plongera dans un monde où le plaisir du sexe est sans limite... »

C’est donc un recueil de 10 histoires. Il est divertissant et reste soft pour pouvoir rester accessible à tout le monde.

Break Record – Nouveau Record :
On a donc une histoire de 4 pages en couleur. Il s’agit d’une fille qui a battu son propre record en saut à la perche et qui va se faire récompenser. 😊

Il n'y a pas que le record du saut à la perche qui est battu. 😉
La Pension de la Chouette :
On a le droit à 6 pages en couleur pour le début de cette histoire ! Pour ces pages en couleur, on sera dans le présent. Le héros principal Yûto, va rêver de l’héroïne principale, Chigusa, où dans le rêve, ils vont avoir une relation sexuelle. A son réveil à la fin de ces pages en couleur, on va avoir un retour en arrière pour expliquer la rencontre de nos deux héros. Bon, je tiens à préciser que c’est une histoire romantique. Et comme c’est le Wanimagazine, les dessins sont toujours géniaux. L’histoire est la suivante : un ami va inviter Yûto chez lui et Yûto va rencontrer sa sœur Chihusa. Et pour faire simple, Yûto et sa famille sont des vampires (le terme n’est pas présent dans le récit) avec tous les points positifs et aucun point négatif. Et l’ami d’Yûto l’a invité pour une raison bien précise… La sœur se doutant de cette raison, elle va vouloir le protéger… Comment va-t-elle le protéger ? Va-t-elle réussir ? Est-ce qu’il y aura des conséquences pour Yûto ? 😁

Comment Yûto en est arrivé à avoir une relation sexuelle avec la sœur de son pote ? (on voit bien le sang)
L’Envol de la Chouette :
C’est la suite du récit suivant mais 3 ans plus tard. On a donc une grosse ellipse narrative. Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler. Les relations sexuelles sont très bien faites et il y a même de petites préliminaires. Sur les deux récits, pour moi et mes goûts, c’est trop romantique mais il en faut pour tous les goûts. Le concept de vampire aurait pu être plus développé pour faire un manga un peu plus trash ou plus d’interactions avec l’extérieur pour plus de péripéties.

Les Vacances d’hiver de Haru et moi :
On reste encore dans un récit soft et assez « mignon » je dois dire. C’est l’histoire d’un jeune homme qui va travailler dans une pension pendant les vacances. Ce sont trois frères qui lui ont proposé. Il a accepté pour passer du temps avec leur sœur qui est sa copine. Alors que la sœur va aller chercher du bois, le jeune homme va aller la rejoindre dehors car il commence à y avoir une forte tempête de neige. Ils vont finir par se retrouver et s’abriter dans une cabane. Je vous laisse deviner la suite… Les scènes sont bien entendu bien faites. Assez diversifiées. Et quand je disais que l’histoire était mignonne, c’est qu’ils commencent les préliminaires habillés et à un moment la fille dit en gros qu’ils auraient pu se déshabiller dès le début mais je rétorque qu’il la trouve mignonne habillé. Bon, voilà le petit côté mignon qui peut-être peut refléter des situations réelles. Et la chute de l’histoire est très drôle.
On est au chalet. C'est la fin du 69 et le début des choses sérieuses. C'est bien que la poitrine ne soit pas énorme. Le dialogue est assez mignon je trouve.

Break Out – Déclaration :
Comme l’indique le titre, il s’agit d’une déclaration. Jusqu’ici, rien d’anormal. Cependant, la déclaration est très maladroite et elle vient de la fille. Ce récit montre son originalité en inversant le « fonctionnement » d’une déclaration. Pour résumer brièvement, c’est un mec qui aimerait avoir une copine et une fille va se présenter à lui. Si elle gagne la prochaine course (c’est une sportive), elle aimerait sortir avec lui. Malheureusement, elle ne va pas gagner la course et je vous laisse imaginer la suite… C’est donc un manga qui inverse les codes de la comédie romantique se déroulant dans les vestiaires mais en version Hentaï. En effet, ça m’a fait penser en le relisant la deuxième fois à l’animé « Oresuki: Are You The Only One Who Loves Me? » diffusé actuellement sur Wakanim. En général, une fille tombe amoureuse d’un mec en ayant vu une prestation sportive ou un moment particulier. C’est le cas dans cet animé où deux filles tombent amoureuses du même mec après l’avoir vu perdre à un match de Baseball et réconforter ses camarades alors que lui-même était très triste et cachait sa tristesse (le résumé est plus complexe et les comiques de situation sont nombreux, je vous invite à aller vous renseigner sur cet animé car il est vraiment top et très bien fait). Sauf que dans ce Hentaï, c’est la fille qui veut impressionner le mec et en plus elle lui dit ce qui crée le comique de situation. Voilà pour le petit parallèle avec les comédies romantiques. Il y a bien entendu une belle scène de sexe. 😉
C'est le début du récit et je trouve que cette planche explique bien l'enjeu du récit avec humour en plus.

Réaction chimique entre elle et lui :
On a cette fois-ci un récit avec le stéréotype de la fille blonde, délinquante, qui a la peau bronzée et qui ne bosse pas ses cours. L’histoire est assez simple et les personnages assez intéressants. C’est un jeune homme qui se rend dans la salle de chimie et il y voit une jeune fille en train de fumer (d’où le titre « réaction chimique » vu le lieu). Celle-ci va demander au jeune homme de l’aider à réviser pour ne pas redoubler. Celui-ci va accepter. Deux semaines plus tard, on voit un autre mec qui dit à la jeune fille qu’elle ne traine plus avec eux et le jeune homme qui a aidé la fille à réviser va la défendre, ou en tout cas, il va essayer. Je trouve ce passage très bien fait car on voit bien que la fille a fait l’effort de délaisser ses mauvaises fréquentations pour se concentrer. Ça rajoute un plus au caractère de la fille je trouve. Je vous laisse imaginer comment la fille va récompenser le jeune homme pour l’avoir aidé à réviser et essayé de la défendre… Il y a une petite chute assez drôle.
Le mec va bien avoir droit à sa récompense.

Émotions à la nouvelle Lune :
On a le droit à quatre pages en couleur pour le début de ce chapitre. Cette histoire se déroule au 20ème siècle. Une femme a été vendue à une famille de noble. Son mariage est déjà arrangé. Elle va rencontrer une nouvelle servante. Elle va surprendre la servante et son futur mari en pleine relation sexuelle. Et désolé du spoil, mais on va ensuite avoir un plan à trois. Les dessins sont toujours aussi beaux mais le scénario est un peu creux je trouve. Il n’y a rien d’excitant, de drôle ou d’émotif je trouve mais les scène de sexe sont toujours aussi bien faites. La seule petite chose de drôle, c’est quand la servante apprend à la future épouse à faire une fellation et lui dit de faire attention avec les dents. Et la relation entre la servante et le futur époux est expliquée mais ça n’apporte pas grand-chose de plus au récit si ce n’est qu’à faire penser au mariage forcé qui existe encore dans certains pays et que l’auteur souhaite dénoncer cela. Et là, je ne comprends pas le titre.
Voici la fameuse scène où la future épouse apprend à faire des fellations.

Eros in Wonderland – Eros au pays des Merveilles :
Ce récit est bien entendu une parodie Hentaï de « Alice au pays des Merveilles ». Je vais donc vous laisser découvrir comment l’histoire a été mise en place. J’ai apprécié les scènes de sexe et la représentation des différents personnages clés de l’histoire originale. Il y a également un peu d’humour.
C'est le début du récit. Le lapin a bien changé dit donc. 😅

Blue Noël :
C’est l’avant dernier récit de ce recueil. L’histoire est assez simple avec une bonne introduction ce qui permet de renforcer certains éléments de l’histoire avec de l’humour concernant la réaction des personnages (jeune homme qui aime bien que sa proprio et voisine lui fasse des plats pour ne pas manger tout le temps la même chose, mari de la proprio qui n’est pas présent et qui broie du noir). Un jeune homme va donc passer Noël avec sa voisine et propriétaire. En effet, cette voisine est seule pour le réveillon car son mari n’est pas rentré. On saura pourquoi. Le jeune homme va donc profiter de la frustration sexuelle de sa proprio. Je vous laisse imaginer la suite. Le récit est divertissant et la situation de la proprio apporte quand même un plus à l’histoire mais en soit, ce n’est pas vraiment original. 
Je tenais à mettre cette planche pour sa petite note d'humour. 😄

Fuite :
On termine ce recueil avec une belle histoire soft assez romantique où la fille va un peu forcer la main au mec. C’est un mec qui appartient au club de journalisme de son établissement scolaire et il va attirer l’attention d’une fille populaire. Et là ça va faire comme dans un shôjo (je suppose car tellement ça a l’air romantique et cul cul, ça me dégoûte), le mec et la fille s’aiment tous deux mais aucun ne va faire le premier pas alors la fille va faire du rentre dedans au mec avec la photographie. Ce qui est plutôt bien fait, c’est qu’au début, la fille ne sait même pas qu’elle-même est amoureuse du mec. Celui-ci est froid avec elle et ça a tendance à l’énerver. Elle aimerait qu’il lui porte plus d’attention. Et concernant les scènes de sexe, il y a beaucoup de préliminaires. Ce n’est pas plus mal pour un récit de ce type.
Voici la scène où la fille va faire du rentre dedans au mec. 😈

Conclusion :
A la fin, on a un commentaire sur chacun des récits, des croquis et un mot de l’auteur. Bon, ce recueil pour moi, est à mettre dans la catégorie soft, romantique et comédie romantique car il y a quand même de l’humour dans la plupart des récits. Ce recueil vous conviendra parfaitement si vous recherchez un Hentaï où il n’y a pas de scènes violentes, pas de viols, pas de chantages, pas d’inceste… Enfin bref, tous les thèmes que j’aime bien et qui rendent unique le Hentaï car c’est de la fiction. En parlant de fiction, hormis le premier récit et la parodie d’Alice au pays des merveilles, les autres pourraient très bien se déroulés dans la réalité et les personnes qui recherchent cela pourraient être ravies. Il y a une chose que j’ai beaucoup appréciée, c’est qu’il y avait un peu de sang quand les filles étaient vierges. N'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter pour être informé de chaque sorti de critique.

N.B. : Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de critiques mais avec les nouveaux simulcast de Crunchyroll et Wakanim, plus le jeu Lilitales de Kagura Games et d’autres trucs persos, j’ai oublié de continuer les critiques. Je vais donc en faire à fréquence plus régulières.